Dans nos rayons :
Les ténèbres et la nuit
Michael Connelly
Du
vrai bon polar qui mêle habilement action et réflexion, avec des
personnages solides auxquels on croit…
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Samouraï
Fabrice Caro
Un livre qui ne manque pas d'humour (c'était le but recherché), mais on a du mal à y trouver un peu de profondeur.Lire la chronique
Là où chantent les écrevisses
Delia Owens
Une magnifique ode à la beauté de la nature, un personnage très attachant servi par une histoire qui ne nous lache pas.Lire la chronique
Sur la dalle
Fred Vargas
Six ans se sont écoulés depuis le dernier roman mettant en scène le commissaire Adamsberg.Six ans, c'est long ! Trop ? Peut-être…
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Les insolents
Ann Scott
Si vous aimez les romans intimistes, celui-ci devrait vous plaire. C'est en tout cas une balade que je vous recommande pour la plume qui fouille avec délicatesse et perspicacité les méandres de l'âme humaine.Lire la chronique
Paradise, Nevada
Dario Diofebi
Las Vegas vend du rêve… Dario Diofebi en démonte les rouages dans un premier roman de plus de six-cent pages plus brillant que le strass des casinos.Une réussite !
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Éden
Audur Ava
Ólafsdóttir
Si vous n'avez jamais lu cette autrice, pourquoi ne pas commencer par ce titre, pour découvrir son univers singulier ?
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Eunice
Lisette Lombé
Ce court roman se lit comme on mène un combat de boxe, sur le souffle, au rythme des coups… Je le conseille vivement, mais pas à tout le monde !Lire la chronique
Confiteor
Jaume Cabré
Ce roman de près de 800 pages, c'est un peu comme grimpé l'Everest, long et difficile… Mais quand vous arrivez au bout, vous vous dites que la balade valait vraiment le coup !Lire la chronique
Les aventures de tom Sawyer
Mark Twain
Il n'est jamais trop tard pour lire les classiques, car la particularité des classiques, c'est qu'ils ont toujours quelque chose à nous dire…
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The girls
Emma Cline
The
girls, sorti en 2016, était le
premier roman de cette autrice née en 1989. Il a reçu le prix
Shirley-Jackson. Elle a écrit depuis quatre autres romans.
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Comme si j'étais seul
Marco Magini
Un
roman intelligent, fort bien construit, qui n’apporte pas de
réponse toute faite, mais donne sujet à réflexion.
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La vie secrète de E. Robert Pendleton
Michael Collins
Un livre en demi-teinte, mais surtout dans les tons de gris, même s'il gagne un peu en contraste au fil de pages. Bien construit, il ne manque pas d'intérêt, mais sa lecture peut parfois paraître un peu fastidieuse.Lire la chronique
Fille en colère sur un banc de pierre
Véronique Ovaldé
Véronique Ovaldé écrit depuis plus vingt ans et je n'en savais rien ! Il est grand temps de se rattraper, avec ce roman (son dernier en date) qui m'a fait un effet « waouh ! »Lire la chronique
America(s)
Ludovic Manchette / Christian Niemiec
Un
livre léger, idéal pour l’été, à consommer sans bouder son
plaisir, comme un sorbet sur la plage.
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Le jour d'avant
Sorj Chalandon
Un livre que j'ai aimé malgré une histoire qui hésite un peu trop entre le drame collectif et le traumatisme personnel.Lire la chronique
Le colonel ne dort pas
Emilienne Malfatto
À la limite du surréalisme, ce livre étrange et beau parle de la guerre. N'importe quelle guerre, dans n'importe quel camp…Lire la chronique
Animaux solitaires
Bruce Holbert
Un roman noir, un western, une méditation sur la nature humaine… tout cela et un peu plus, et ça donne un roman passionnant.
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Terminus Malaussène
Daniel Pennac
Si vous connaissez déjà la tribu Malaussène, vous savez à quoi vous en tenir, alors foncez !Sinon, foncez quand même…
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Les larmes noires sur la terre
Sandrine Collette
Cela se passe dans un futur proche. Peut-être déjà trop proche… Et si ça nous interroge sur le devenir de nos sociétés, comme toujours, chez Sandrine Collette, c'est la noirceur de l'âme humaine qui tire le fil de l'histoire.Lire la chronique
Marie Curie prend un amant
Irène Frain
À travers ce morceau d'histoire, plus que la scientifique, c'est la femme qu'Irène Frain s'attache à nous faire découvrir. Et elle y parvient magnifiquement bien. Lire la chronique
Les ailes collées
Sophie de Baere
Une histoire dans l'air du temps qui explore les sentiments, mais aussi les rapports familiaux et la façon dont les choix à l'intérieur d'une famille influencent chacun de ses membres.Lire la chronique
On était des loups
Sandrine Collette
Sandrine Collette signe ici un grand roman. Le meilleurs de ce que j'ai lu d'elle. C'est bien simple, je l'ai dévoré (avec une faim de loup, évidemment !)Lire la chronique
La vie mystérieuse et terrifiante d'un tueur anonyme
Virgil Tanase
Si vous n 'aimez pas ce qui sort de l'ordinaire, n'ouvrez pas ce livre à l'ambiance Kafkaïenne…
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Graine de sorcière
Margaret Atwood
Si
ce roman n’est pas réservé aux « théâtreux », il
faut reconnaître que le noyau de cette histoire (l’œuvre de
Shakespeare) ne parlera pas forcément à tous les lecteurs.
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Le silence ne sera qu'un souvenir
Laurence Vilaine
Sans
n’être jamais didactique, Laurence Vilaine nous apprend (ou rappelle) quelques
« détails de l’Histoire » qu’il serait bon de ne pas
oublier. Surtout en ces temps où la bête immonde relève le dos un
peu partout dans le monde !
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Les abeilles grises
Andreï Kourkov
Un roman qui vous dépaysera, et pas seulement d'un point de vue géographique. Sous l'œil de Moscou, c'est toute la vie qui s'organise différemment.
Le garçon
Marcus Malte
Un personnage singulier, une écriture flamboyante, une tranche de vie dans la grande Histoire… Voilà un roman qui mérite toute votre attention, surtout si vous aimez sortir des sentiers battus…
Le rapporte de Brodeck
Philippe Claudel
Il
y a tellement de livres qui sortent chaque année, qu’il est
impossible de les lire tous, même en se limitant aux seuls qui nous
paraissent dignes d’intérêt, alors forcément, on passe souvent à
côté de belles réalisations. Heureusement, il est toujours
possible de se rattraper ! Pour moi, c’est chose faite avec Le
rapport de Brodeck.
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Le pays des autres
Leïla Slimani
Ce roman ne manque pas d'intérêt, malgré le côté historique pas assez exploité à mon goût. Les personnages sont finement travaillés, mais l'ensemble manque cruellement d'empathie…
Le labyrinthe des esprits
Carlos Ruiz Zafon
Pour une fois, la quatrième de couverture n'a nul besoin d'enjoliver : « Érudition, maîtrise et profondeur sont la marque de ce roman qui gronde de passions, d'intrigues et d'aventures. » Tout simplement superbe.
10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange
Elif Shafak
Si Elif Shafak vit et écrit à Londres, ses romans se passent souvent en Turquie, à Istambul… Sans doute parce qu'elle n'a de cesse de donner sa voix aux minorités et à ceux qui sont en désaccord avec le discours officiel du gouvernement…Lire la chronique
Toujours plus au nord
Nadine Charlat
Il
y a des romans (assez rares) pour lesquels on se dit, dès les quinze
premières lignes, qu’on va prendre beaucoup de plaisir… Toujours
plus au nord m’a plutôt fait l’effet inverse : j’ai
très rapidement pensé (dès les quinze premières lignes !) que cette
lecture risquait de m’écorcher un peu les yeux.
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Le mage du Kremlin
Giuliano da Empoli
Ce roman nous parle de la Russie de l'ère Poutine, alors me plonger dans cette actualité qui nous plombe le moral autant que les finances, j'étais à peu près aussi chaud que les steppes de Sibérie en janvier…J'avais tort !…
Les vertueux
Yasmina Khadra
Yasmina Khadra est pour moi l'un des auteurs de littérature populaire parmi les plus talentueux. Avec Les vertueux, il nous entraîne dans un roman qui pourrait bien vous empêcher de dormir, tellement vous aurez envie de tourner les pages encore et encore, jusqu'à la dernière.
Zizi Cabane
Bérangère Cournut
Ce roman fait partie des inclassables, et moi, les inclassables, les hors-normes, j'aime ça. Ils ont souvent beaucoup à raconter. Et quand on y trouve plaisir de lecture et intelligence…Lire la chronique
Un vent de cendres
Sandrine Collette
Si vous aimez frissonner sous la cruelle carresse d'une belle plume, Sandrine Collette saura vous faire passer par toutes les nuances de l'angoisse.Lire la chronique
Dans les prairies étoilées
Marie-Sabine Roger
Si vous avez aimé Christiane Rochefort, vous avez sans doute un certain âge et certainement du goût. Dans un autre genre, vous avez peut-être apprécié Anna Gavalda… Alors ce roman ne saurait vous déplaire. À moi, il a donné le sourire !Lire la chronique
L'architecte du sultan
Elif Shafak
Elif Shafak est une extraordinaire conteuse ;
L'architecte du sultan, plus qu'un conte, est un morceau d'histoire, même si l'exactitude chronologique n'est pas toujours au rendez-vous.
Florida
Olivier Bourdeaut
Si la folle fantaisie du premier roman de cet auteur m'avait enchanté, celui-ci semble manquait de ce souffle qui animait l'autre.
La folie sans le grain n'est qu'une maladie qu'on a pas envie de fréquenter.
La géante
Laurence Vilaine
Pas très facile d'accès au premier abord, ce roman envoûtant et poétique vous attrapera vite et vous succomberez à son charme sauvage comme on se laisse gagner par la montagne qui est au cœur de ce récit.
Le Rire du grand blessé
Cécile Coulon
J’ai
beau aimer Cécile Coulon (et les romans d’anticipation), Le
Rire du grand blessé ne rentrera pas dans les livres que je
conseille. Pour moi, ce récit est un exercice de travail assez réussi, mais il manque cruellement de profondeur pour en faire un roman.
Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer
Dany Laferrière
Dire
qu’il n’a pas pris une ride est sans doute un peu exagéré, mais ce roman de 1985 reste tout à fait pertinent, et surtout extrêmement réjouissant
à lire.
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Le bonheur est au fond du couloir à gauche
J.M. Erre
Ce roman n'est pas absolument mauvais, il m'a même arraché quelques sourires en divers endroits, mais je vais être franc et direct : heureusement, c'est très court !
L'homme peuplé
franck Bouysse
Franck
Bouysse est l’un des auteurs
que je recommande le plus chaleureusement, non seulement pour la
finesse de ses narrations, mais aussi pour la qualité de son
écriture.
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Moi tout craché
Jay McInerney
Jay
McInerney nous concocte un récit qu’il nous sert cuit à
point, encore tout chaud, à peine sorti du four !
Et
c’est délicieux.
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Le musée du silence
Yoko Ogawa
Profond
et poétique, ce livre est une petite merveille de délicatesse pour
qui saura se laisser gagner par cette plume hors des sentiers battus.
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Rue du Petit-Ange
Jerome Charym
Je reprends ici la quatrième de couverture : « on ne raconte pas un roman de Jerome Charym, on se laisse emporter, bousculer, charmer, surprendre…
Promenades avec les hommes
Ann Beattie
Une plume précise comme un scalpel, mais c'est celui d'un médecin légiste ! Un engagement plus prononcé apporterait peut-être un peu plus de chaleur à cette œuvre par ailleurs d'excellente facture.
Ouest
François Vallejo
Un roman qui mérite le détour, mais dans lequel j'ai été dérangé par le choix narratif de l'auteur qui nous laisse une impression de lourdeur tout au long du récit.
L'exception
Audur Ava Ólafsdóttir
Audur
Ava Ólafsdóttir
raconte avant tout les gens. Des gens qui ont une histoire, certes,
mais c’est bien l’impalpable toile des relations humaines qui
sert de fond aux romans de cette autrice islandaise.
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Le grand monde
Pierre Lemaitre
Si vous avez aimé
Les enfants du désastre, la trilogie commencée avec
Au revoir, la-haut, vous retrouvez avec délice ce qui fait de
Pierre Lemaitre un remarqualble auteur de grands romans populaires.
Coup de tabac
Terry Pratchett
La Fontaine, en sont temps, faisait parler les animaux pour dénoncer les travers de ses contemporains : Pratchett utilise des personnages tirés des légendes celtiques, scandinaves ou d'autres folklores, mais la démarche est la même : à travers des êtres imaginaires, faire passer avec humour une sévère critique de la société.
Un nom de torero
Luis Sepúlveda
Une chasse au trésor qui plonge ses racines dans l'Histoire, et nous entraîne dans une aventure où la valeur humaine est plus importante que l'or.
Mohican
Éric Fottorino
Le monde paysan et son évolution, à travers trois générations d'agriculteurs. La nature est ici superbement évoquée, mais, à n'avoir su choisir entre roman paysan et pamphlet, le sujet se dilue et le lecteur reste sur sa faim.
Demasiado corazon
Pino Cacucci
Une enquête passionnante, des personnages peu communs, une histoire haletante menée tambour battant dans un mexique tel qu'on ne le connait pas vraiment… Le tout basé sur des faits malheureusement bien réels…Un roman qui ne laissera pas indifférent.
Une mort à Kitchawank
T.C. Boyle
Des nouvelles comme autant de petits morceaux d'existence qu'on a l'impression, presqu'à chaque fois, de connaître de près.
De l'influence de David Bowie sur la destinée des jeunes filles
Jean-Michel Guenassia
Ce roman drôle et léger nous fait partager l'histoire d'une famille peu ordinaire où Paul, le narrateur, n'est pas le moins singulier ni le plus extravagant…
Les lois de la frontière
Javier Cercas
Un écrivain, chargé de raconter l'histoire de Zarco, un délinquant devenu symbole malgré lui, recueille au cours d'entretiens les souvenirs des protagonistes, tout en cherchant lui-même la vérité inattendue et universelle du romancier : l'ambiguïté.
Mon chien Stupide
John Fante
Sur un mode tragi-comique, John Fante égratine la famille américaine blanche, protestante de la classe moyenne et les hipocrysies du « rêve américain » et de la société du spectacle hollywoodienne.
Retombées de sombrero / Un privé à Babylone
Richard Brautigan
Si vous n'avez jamais lu un ouvrage de Richard Brautigan et que vous n'avez pas l'âme d'un aventurier prêt à défricher de nouveaux territoires de la littérature, suivez mon conseil, commencez ce livre par sa deuxième partie ! Ou pas.
Quoi qu'il en soit, je vous invite fortement à découvrir cet auteur décalé, voire complètement déjanté, mais à l'écriture très poétique et à l'humour jubilatoire.
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Dans l'épaisseur de la chair
Jean-Marie Blas de Roblès
Dans l’épaisseur de la chair est un roman ambitieux, émouvant, admirable − et qui nous dévoile tout un pan de l’histoire de l’Algérie. Une histoire vue par le prisme de l’amour d’un fils pour son père.
Trompe-la-mort
Jean-Michel Guenassia
Certes,
l’histoire se suit sans déplaisir, et l’écriture est agréable,
mais
si Jean-Michel
Guenassia
possède un certain talent de conteur, son personnage, en manque
cruellement en ce qui concerne la façon de mener sa vie.
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Le dernier monde
Céline Minard
Le
dernier monde
est cité comme le roman qui a fait connaître Céline
Minard
au grand public. Dans ce dernier, elle reprend le thème du roman Le
nuage pourpre,
de l’écrivain britannique Matthew Phipps Shiell, publié
en 1901, soixante-quinze
ans après Le
dernier homme,
de Mary
Shelley,
et plus
de cinquante ans avant Je
suis une légende,
de Richard
Matheson
(1954). Je
ne serais pas étonné si cette année 2020 et son coronavirus
poussent quelques auteurs à traiter du même sujet : la fin de l'humanité…
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Arcadie
Emmanuelle Bayamack-Tam
À
travers ces personnages singuliers, marginaux, Emmanuelle
Bayamack-Tam
semble
aborder plusieurs sujets, mais elle nous interroge sur une seule
chose : notre rapport à l’autre dans une société où
l’évolution technologique est en accélération constante et où
la quantité d’informations qui sature notre quotidien court plus
vite que la pensée humaine.
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Quand Dieu boxait en amateur
Guy Boley
Ce
court roman (moins de 180 pages) se dévore quasiment d’une traite,
et même si vous n’aimez ni Dieu ni
votre père
ni la boxe, cette
parenthèse dans une époque aujourd’hui révolue vous séduira à
coup sûr, tant la plume de cet auteur la rend vivante
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Millénium 6 - La fille qui devait mourir
David Lagercrantz
Ce
sixième et dernier volume de la série Millénium se ferme
(quasiment) sur une phrase prononcée par Lisbeth Salander.
Elle
dit à son ami le journaliste Mikael Blomkvist qu’il est temps de
passer à autre chose… Je suis bien d’accord !
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L'Olympe des infortunes
Yasmina Khadra
Yasmina
Khadra a reçu de multiples prix
littéraires, aussi bien en France que dans le reste de l’Europe,
certains pays africains ou aux États-Unis. Il a été fait Chevalier
de la légion d’honneur en France et a eu également d’autres
distinctions comme l’Ordre des Arts et des Lettres, la Médaille de
Vermeil de l’Académie française.
Les gens du Balto
Faïza Guène
Les
gens du Balto est le premier
roman de cette autrice que je lis. Peut-être vaut-il mieux commencer
par un autre, pour découvrir cette romancière… Je ne sais pas,
faute d’avoir lu les autres, justement. Mais j’imagine que si
elle est considérée comme une figure des lettres, que si
ses romans ont été traduits dans une vingtaine de pays, ce n’est
pas pour rien. Ou bien n’est-ce qu’un effet de mode ?
La commissaire n'a point l'esprit club
Georges Flipo
Un
petit livre léger pour passer un moment de détente, d’amusement.
Mal de pierres
Milena Agus
Si
vous n’avez pas encore lu Mal
de pierres, laissez-vous
séduire par la Sardaigne et ce court roman, petit par la taille,
mais grand par ses qualités.
La saison des ouragans
Fernanda Melchor
Comme
une épreuve sportive, La saison des ouragans
est un roman qu’on n’aborde
pas sans échauffement, sous peine de n’en pas voir le bout. Et
pour rester dans le thème
de comparaison, sa
lecture se rapproche plus de la course de fond que du sprint.
Casco Bay
William G. Tapply
Lorsque
j’avais écrit la chronique du
précédent roman de
William
G. Tapply,
j’avais dit à quel point celui-ci était d’abord un hymne à la
nature… Dans Casco Bay,
cette particularité est moins flagrante.
Lire la chronique
Le dictionnaire de Lemprière
Lawrence Norfolk
Voici
un roman que vous ne lirez pas d’un seul tenant, même s’il vous
rend accro dès les premiers paragraphes. Pas seulement à cause de
ces quelque sept-cent-vingt pages (dans sa version poche), mais
surtout à cause de la rare densité de son texte.
Seul ce qui brûle
Christiane Singer
Christiane Singer
Les os des filles
Line Papin
Moi
qui préfère généralement les romans d’imagination aux récits
autobiographiques, ce petit livre m’a réellement séduit, autant
par le récit de cette tranche de vie qui m’a donné une autre
image du Viêt Nam que par la plume élégante et sobre de
Un silence brutal
Ron Rash
Sur fond d'enquête policière, un roman naturaliste qui fait la part belle à une région et aux gens qui y vivent. Plus qu'un polar, ce livre trouverait parfaitement sa place sur le rayon des « régionaux ».
La lampe d'Aladino
Luis Sepúlveda
Ces
textes courts sont autant de tranches de vie magnifiquement
racontées, avec une humilité qui place les protagonistes de
l’histoire bien au-devant de l’auteur.
Dirty Week-end
Helen Zahavi
Au
moment où la parole des femmes se fait entendre de plus en plus
fortement, ce roman vieux de dix-huit ans reste complètement dans le
ton de l’actualité. Les choses ont-elles à ce point si peu évolué
que cette rage ne semble pas vieillir ?
Heimaey
Ian Manook
J’avais
découvert Ian
Manook
avec son premier roman (Yeruldegger),
que
j’avais beaucoup aimé. Je n’étais sans doute pas le seul,
puisque l’éditeur (Albin Michel) met ce titre en exergue pour
promouvoir ceux
qui suivent.
C’est donc avec un a
priori
positif que j’ai ouvert Heimaey,
et
à cause de cela, j’ai été un peu déçu…
Dérive sanglante
William G. Tapply
William
G. Tapply fait partie de ces
auteurs américains, comme Jim Harrison ou les
auteurs de la Beat Generation, pour qui Henry David Thoreau
a eu une influence considérable. Pas étonnant, dès lors, que son
roman soit aussi un hymne à la nature, que son personnage soit un
contemplatif et que son écriture ait un goût de terre et de vent.
L'invention des corps
Pierre Ducrozet
L’invention
des corps parle de la confrontation des êtres et de la
technologie, et de la prise de conscience qu’elle suscite en
repoussant les frontières de la représentation du réel.
Quelque part entre le bien et le mal
Christophe Molmy
J’aurais
pu titrer cette chronique : « Un polar AOC »…
En
effet, quand l’auteur est un ponte de la maison Poulaga, ou du
moins de l’une de ses succursales, on a la garantie que tous les
ingrédients viennent du terroir.
Vivement l'avenir
Marie-Sabine Roger
Marie-Sabine
Roger a
écrit ce livre
à la première personne, alors forcément, son langage est celui de
ses personnages, et
s’ils ne s’expriment pas toujours selon les règles de la
bienséance, l’auteur sait mettre dans leur bouche des mots qui
font sens.
Même les cow-girls ont du vague à l'âme
Tom Robbins
Notre bibliothèque renferme quelques perles qui, bien qu'un peu datées, n'ont rien perdu de leur éclat. En voici une qui m'a enthousiasmé.
Lire la chronique
L'offense
Francesco De Filippo
En
choisissant de raconter cette histoire par la voix de Gennaro,
l’auteur nous
Le cycliste de Tchernobyl
Javier Sebastian
Ce
petit roman est un bonbon fourré : sous la surface d’une
histoire sucrée à humour pétillant, on découvre une garniture
plus sombre, dont les ingrédients peuvent laisser un arrière-goût
aussi amer que le plutonium. Du moins, je me plais à imaginer que le
plutonium dégage ce genre de saveur…
Appelle-moi Brooklyn
Eduardo Lago
À
Femme à la mobylette
Jean-Luc Seigle
Livre
après livre,
La solitude est un cercueil de verre
Ray Bradbury
Pour moi, et sans doute pour
un certain nombre d’autres lecteurs,
Mourir n'est peut-être pas la pire des choses
Pascal Dessaint
Si
ce livre est sorti il y a quinze ans, on constatera à quel point il
est encore d’actualité, au moment où monsieur Nicolas Hulot,
ministre de la Transition écologique, dénonce le peu d’effet de
tous nos « plans climat » et autres « bonnes
volontés écologiques » face au monde de la finance et au
modèle économique qui prédomine dans le monde. Si vous cherchez du
polar pur et dur, vous pourriez être légèrement déçu : ce
roman de très bonne facture est aussi (d’abord ?) un prétexte
à nous parler de l’avenir de notre planète.
Derrière l'écran
Richard Matheson
Par
rapport à la production actuelle, ces nouvelles accusent leur âge.
Les classer dans la catégorie « terreur » peut presque
sembler un tantinet risible, tant on a du mal à imaginer qu’elles
puissent effrayer quiconque, à notre époque de surenchères
sanguinolentes. Et pourtant ! Évocatrices plus que
descriptives, je suis bien certain qu’elles ont tenu en haleine nos
pères et nos grands-pères, et fait frémir d’effroi nos
grand-mères et leurs filles.
L'ange des ténèbres
Caleb Carr
Malgré
mes réserves de lecteur exigeant, j’ai vraiment
dévoré avec gourmandise
ce pavé de 620 pages. Il est conçu pour plaire au plus grand nombre
et réussit parfaitement sa mission, cependant, les qualités du
récit l’emportent sur son côté « industriel », et
après tout, avec ce genre de lecture, l’important n’est-il pas
de se faire plaisir.
Le liseur du 6 h 27
Jean-Paul Didierlaurent
Il
n’est pas exagéré de dire que les auteurs de romans feel-good
sont souvent les champions de « l’enfonçage de portes ouvertes ».
La
recette fonctionne à merveille, alors pourquoi s’en priver ?
Le
livre de Jean-Paul Didierlaurent est de cette veine. Pas
vraiment mal écrit, mais sans réelle envergure. Un livre-placebo
pour lecteur en manque d’optimisme. Sitôt lu, sitôt oublié…
Les chasseurs de sève
Laurent Genefort
La
science-fiction est un domaine qu’on a parfois du mal à définir,
tant il est riche de sous-genres… Les classements d’aujourd’hui
ne simplifient pas le tri. Pour certains livres, le mot science
paraît même abusif, tant le thème abordé en est dépourvu. Avec
Les chasseurs de sève, nous sommes tout à fait dans ce cas
de figure : l’auteur nous emmène dans un monde inconnu, une
planète lointaine où nos repères habituels n’ont plus leur
place.
Purgatoire des innocents
Karine Giebel
La
célèbre phrase de Dante pourrait figurer sur la première page de
ce livre : Vous qui entrez, laissez toute espérance.
Alors, lecteurs sensibles, passez votre chemin ! Karine
Giebel a dû tomber dans la chanson de Johnny Hallyday quand
elle était petite ! Noir, c’est noir ! Il n’y a
plus d’espoir !
Rosa candida
Audur Ava Ólafsdóttir
Audur
Ava Ólafsdóttir soigne ses mots comme son personnage soigne ses
roses, et cela donne un texte empli de poésie, où se mêlent la
chair et la spiritualité.
Moriarty - Le chien de d'Uberville
Kim Newman
Les fans du grand détective seront certainement déçus de le croiser aussi peu, et peut-être vexés de constater que Moriarty le prend pour le dernier des imbéciles, mais je trouve la démarche intéressante. À défaut d’être réussie ! L’humour, très britannique et plutôt noir, est omniprésent, mais ne parvient pas à sauver l’ensemble d’un mortel ennui.
Lire la chronique
Le tour du monde du roi Zibeline
Jean-Christophe Rufin
Le
tour du monde du roi Zibeline
ne peut que séduire le
lecteur, d’abord par sa qualité littéraire, ensuite parce que ce
récit est aussi captivant qu’édifiant et qu’il s’adresse
autant aux férus d’histoires qu’aux amateurs d’aventures.
La fille qui rendait coup pour coup
(Millénium 5)
David Lagercrantz
Ce
nouvel opus fort bien fabriqué tient toutes ses promesses, mais un
peu comme les meubles d’une célèbre marque suédoise. C’est
vraiment sympa, mais c’est fait pour le plus grand nombre et ça ne
traversera pas les générations.
Le nain qui disparaissait
James P. Blaylock
Le
nain qui disparaissait est une
véritable aventure, épique, avec ses moments dramatiques, mais
racontée sur un mode toujours joyeux. Une
lecture qui ne pose certes pas de questions fondamentales, mais cette
histoire enjouée, souvent drôle, est un vrai moment de plaisir
décuplé par mille inventions toutes plus savoureuses les unes que
les autres.
Comme dans un miroir
Gunnar Staalesen
Des
personnages bien dessinés au service d’une histoire distillant son
lot de suspense sans oublier de mettre un coup de projecteur dans les
coins sombres de la société, c’est la recette simple du bon
polar, et Gunnar Staalesen sait la mitonner aux petits
oignons.
Charley Davidson − Première tombe sur la droite
Darynda Jones
Cette
première lecture de l’année 2018 augure-t-elle une joyeuse
légèreté pour les douze mois à venir ? Je ne saurais le
dire, mais elle m’a dispensé une vivifiante dose de bonne humeur
pour bien commencer ce nouveau cycle.
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Yasmina Khadra est pour moi l'un des auteurs de littérature populaire parmi les plus talentueux. Avec Les vertueux, il nous entraîne dans un roman qui pourrait bien vous empêcher de dormir, tellement vous aurez envie de tourner les pages encore et encore, jusqu'à la dernière.
J’ai
beau aimer Cécile Coulon (et les romans d’anticipation), Le
Rire du grand blessé ne rentrera pas dans les livres que je
conseille. Pour moi, ce récit est un exercice de travail assez réussi, mais il manque cruellement de profondeur pour en faire un roman.
Ce roman n'est pas absolument mauvais, il m'a même arraché quelques sourires en divers endroits, mais je vais être franc et direct : heureusement, c'est très court !
Je reprends ici la quatrième de couverture : « on ne raconte pas un roman de Jerome Charym, on se laisse emporter, bousculer, charmer, surprendre…
Une plume précise comme un scalpel, mais c'est celui d'un médecin légiste ! Un engagement plus prononcé apporterait peut-être un peu plus de chaleur à cette œuvre par ailleurs d'excellente facture.
Un roman qui mérite le détour, mais dans lequel j'ai été dérangé par le choix narratif de l'auteur qui nous laisse une impression de lourdeur tout au long du récit.
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