Mark Twain
Tristam. 2012 (1876 pour l’édition orginale).
Traduit de l’anglais par Bernard Hœpffner.
4e de couverture :
Les ruses de Tom Sawyer sont sans limites. Autant pour déjouer la surveillance de sa tante Polly que pour attirer l’attention de la jolie Becky Thatcher. Ou pour mettre en scène sa propre mort et celle des membres de sa « bande »… en s’offrant le plaisir d’assister en cachette à leur éloge funèbre, prononcé dans l’église de St. Petersburg devant le village en pleurs. Mais le jour où Tom et Betty se perdent dans le dédale souterrain d’une grotte, privés de lumière, d’eau et de nourriture, les ruses et l’imagination ne suffisent plus.
Mon avis :
Pour celles et ceux qui n’auraient jamais entendu parler de cette œuvre, Les aventures de Tom Sawyer est un roman d’aventure (c’est indiqué dans le titre !) qui raconte l’histoire d’un jeune garçon nommé… devinez comment ? Tom Sawyer, évidemment.
C’est un classique de la littérature américaine dont l’action se situe vers le milieu du 19e siècle. Mark Twain met en scène un garçon espiègle et débrouillard, qui, à travers mille fantaisies que son imaginaire fertile transforme en autant d’aventures, se confronte au monde des adultes et à la difficulté de grandir.
Dans un style énergique et direct, où l’humour est omniprésent, l’auteur fait une critique subtile de la société américaine de son époque et de son hypocrisie, mais c’est également une ode à l’amitié et à la nature pure et libre de l’enfance.
Bien sûr, ce livre sorti en 1976 est « daté », les préoccupations d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes, les occupations des enfants non plus. On pourrait avoir l’impression que l’auteur accumule un peu les « mésaventures » pour tirer à la ligne, mais ce n’est cependant pas si décousu : il y a un fil rouge qui relie toutes ces scénettes.
On remarquera, à la lecture, qu’à cette époque, la littérature « pour la jeunesse » n’était si éloignée des romans « adultes ». À ce propos, l’auteur nous dit : « Bien que mon livre soit principalement destiné à divertir les garçons et les filles, j’espère qu’il ne sera pas, pour cette raison, esquivé par les grandes personnes, car j’avais en partie l’idée de tenter de leur rappeler plaisamment ce qu’elles-mêmes ont été, ce qu’elles ont ressenti et pensé, comment elles parlaient et dans quelles étranges entreprises elles se sont parfois lancées. »
Et puis, quand un livre devient un classique, c’est d’abord pour la qualité de son écriture, mais aussi parce qu’il a toujours quelque chose à nous dire…
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