Daniel Pennac
Gallimard. 2023.
4e de couverture :
Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent.
Quand j’ai appris que c’était Pépère qui avait fait le coup, j’ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l’être humain est capable.
Benjamin Malaussène
Mon avis :
Terminus Malaussène est le huitième roman de la saga éponyme, et le deuxième de la sous-série Le cas Malaussème.
La tribu Malaussène est apparue en 1985, avec Au bonheur des ogres, et il s’est écoulé à peu près dix-huit ans entre le sixième et le septième opus… Pour en savoir plus, je vous invite à consulter la page Wikipédia consacrée à la Saga Malaussène. Si vous n’avez jamais croisé les Malaussène, cette rencontre pourrait vous désorienter un peu, tant vous y croiserez de personnages. Il est vrai que la tribu n’a eu de cesse de s’agrandir au fil des parutions et des aventures, et trente-huit ans plus tard, ça commence à faire du monde.
Rassurez-vous, même si l’auteur a glissé un bottin qui paraît interminable à la fin du livre, tous les individus y paraissant ne sont pas forcément mêlés à cet épisode. De fait, on arrive très bien à suivre ceux qui y participent, et même s’il nous manque quelques références aux précédents bouquins, celui-ci peut se lire indépendamment des autres. Avoir lu Le cas Malaussène 1 : Ils ont menti serait néanmoins un plus.
En effet, celui-ci en est la suite directe, et les événements qui y sont décrits découlent de ceux du précédent. Pour ma part, je n’ai pas lu ce précédent, et cela ne m’a pas empêché de me plonger avec délices dans les aventures rocambolesques de la tribu Malaussène. J’y ai retrouvé cette même folle extravagance qui m’avait séduit dans les trois premiers volumes (je n’ai pas lu l’intégrale…). Ce que j’apprécie surtout, chez Pennac, c’est ce plaisir des mots qui transparaît à chaque page. Même dans les situations les plus scabreuses, le ton garde cette légèreté joyeuse qui tient l’horreur à distance.
Si vous connaissez « Malausène », vous savez à quoi vous en tenir, alors, comme on dit aujourd’hui, allez-y, Kiffez !
Si vous le découvrez à travers cet opus, vous aurez sans doute envie de lire ceux qui ont précédé, et je vous comprendrais… D’ailleurs, je me demande si je ne vais pas tout reprendre au début !
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